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Vlad Mamyshev Monroe

D’un autoportrait traditionnellement identitaire, son goût pour le renversement
des genres le conduit dès les années 80 à incarner divers personnages dont
le premier fut Marylin Monroe. Icône parmi les icônes, la figure mythique de
Marylin était aussi l’indice d’une modernité signée Warhol. Au travers de ses
photographies, performances et vidéos, Vlad Monroe, grimé, s’efface sous les
traits de Dostoïevski, Lénine, Jésus Christ, Dali, Ben Laden et même Hitler,
Jean Paul II, Vladimir Poutine ou Mona Lisa.
Artistes et politiques, martyrs, messies et dictateurs, ces idoles de tout ordre
sont ramenées à un même niveau d’entendement. Ces « autoportraits en
quelqu’un d’autre » – expression de Paul Ardenne à l’attention de Cindy
Sherman – diffusent l’allégorie sans fard des chimères qui mènent le monde, et
révèlent la décadence d’un post-modernisme à travers lequel la société soviétique du trouver de nouveaux repères, de nouvelles « stars » auxquelles
s’identifier.

Mona Lisa,

Photographie 87 x 120 cm

Courtesy Galerie Rabouan Moussion, Paris

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