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David Gouny

King de la king size, diplômé de la Liposucting school of fat, autoproclamé Pope of Fat, David Gouny aime l’outrance. Il y a ses peintures de femmes aux formes exagérées, collées sur les murs des villes et il y a le « fat virus », détournement moqueur d’études scientifiques austères.David Gouny se définit lui-même comme un « comique plasticien» et il a l’humour d’un type qui chasse l’hirondelle à la bombe atomique. Issu d’un milieu modeste, je sais que s’intéresser à l’art contemporain etla culture « bourgeoise » en général demande une certaine violence, c’estun véritable hold up. D’où cette pièce, un coffre fort suisse, braqué à la dynamite pour la richesse qu’il contient : la culture.

Quand j’entends le mot culture,

je sors dynamite pour la richesse qu’il contient :

la culture.mon revolver, contaminé par un fatvirus,

2013

65 x 54cm + détonateur (20/20/33cm)

matériaux : toile, vinyl, polyester,fil electrique

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