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Jérôme François

Jérome François « ré-envisage » en peinture les photogrammes cinématographiques de films
traitant de peinture (pour la plupart mais pas toujours). La réponse singulière que propose son travail commence par un éloge du cinéma qui souligne la structure fragmentaire du montage. La composition en mosaïque de certains de ses tableaux défait la structure linéaire du récit visuel.
Depuis Jackson Pollock jusqu’à Jean-Michel Basquiat, en passant par Vermeer et Picasso, le peintre reprend une à une chacune de ces figures tutélaires, replaçant patiemment l’identité des oeuvres au-dessus de celle des hommes, et récupérant pour la peinture vive ce que le cinéma avait déjà muséifié. Si elle se nourrit du cinéma, la démarche de Jérôme François est en revanche tout entière vouée à la peinture. Tout lui est dédié, tout revient à son interrogation fondamentale et chacune des excursions iconographiques de son oeuvre y ramène. Qu’il y soit question de trame, de focale ou de mise en abîme, qu’il y soit question de narration, d’arrêt sur image, d’anamorphose ou de composition abstraite, nous nous trouvons là face à un travail de recherche qui vise à proclamer la pérennité d’un mode. Jérôme François n’a qu’un seul but : rendre la peinture à la peinture.
                                                                                                             Anamorphose, 2013 Philippe Piguet                                                               “Destination peinture et Stéphanie Katz “Peindre l’écran”. 2012

Anamorphose, 2013

Huile sur toile

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